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Coquin de Coq

Sean O'Casey

La pièce, bien que se passant en Irlande montre avant tout une société déséquilibrée, où le pouvoir totalitaire provient d’une fi gure qui n’est plus absolue (ici la religion). C’est aussi une pièce où bien que l’on ne croit pas vraiment au surnaturel, on en est du moins près à en accepter la réalité.


C’est un climat prompt aux renversements, qui a un goût post-apocalyptique qui se traduit parfaitement dans un contexte de zone urbaine, majoritairement pauvre qui rappelle les bas fond des villes chinoises, comme une intrigue Hong-kongaise des années 60. C’est peut-être en  dépassant son fort contexte géographique que la pièce devient plus universelle.

LIBERER LES ESPACES :

Bien que la pièce se passe dans un jardin (délimité) et avec des espaces extrêmement défi ni (chemin, maison), le texte remet en question ces idées de frontière. Entre les genres, entre les avis, entre les espaces. La scénographie est donc un vaste parterre, structurer en différentes zones mais sans barrière, permettant une transition instantanées entre les lieux, ou des chemins détournés pour les penseurs aveuglés par leur cause.

 


OPPOSITION DE DEUX VISIONS DE LA VIE :
Deux grands mouvement de pensées s’opposent : l’un tourné vers la religion fi gée, l’autre, vers une volonté de vivre en son temps. Ces deux oppositions se retrouvent matérialisées dans axes de circulation, l’un vertical et l’autre horizontal. C’est la lumière qui va transposer leur spectre, laissant pour la religion des néons blancs, froids et stériles, menaçants au dessus des personnages et rabaissant l’espace, au contraire de cette jeunesse, qui s’élève vers la ville, la couleur, la modernité.

 


LE COQ : FANTASTIQUE OU REVE?
L’univers de la pièce tire sur l’inquiétant, et on s’attend à voir le coq surgir. Pour jouer avec ce sentiment, la scénographie est très dégagée et ne laisse que peu de recoin où se cacher. Le coq doit pouvoir se matérialiser, et disparaitre, comme par enchantement, laissant alors la question de l’hallucination en suspense. L’hallucination est généralement visuel, le coq est donc représenté pas un simple trait de lumière, une présence. Un peu moins qu’une réalité, un peu plus qu’un rêve.
 

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Références visuelles

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